Règlement des sauts sur les tremplins Olympique de Courchevel

Réglement du Saut

Réglement du saut

Bienvenue au tremplin olympique de Courchevel Le Praz ! Le saut à ski est un sport passionnant qui combine technique, adresse et courage. Avant de vous lancer dans cette aventure palpitante, il est essentiel de comprendre les règlements et les normes qui régissent cette discipline olympique.

Le tremplin de Courchevel Le Praz est un site prestigieux qui accueille des sauteurs du monde entier, y compris les meilleurs athlètes olympiques. Voici une introduction aux règlements essentiels pour le saut à ski sur ce tremplin :

  1. Taille du tremplin : Le tremplin olympique de Courchevel Le Praz est homologué par la Fédération Internationale de Ski (FIS) et respecte les dimensions officielles. La taille du tremplin est définie par le point K, qui représente la distance du saut moyen réalisé par les meilleurs sauteurs lors des compétitions.
  2. Points de départs : Le tremplin propose plusieurs points de départ, souvent identifiés par des lettres (par exemple, A, B, C). Les sauteurs choisissent leur point de départ en fonction de leur niveau de compétence et des conditions météorologiques.
  3. Jugement des sauts : Les sauts sont évalués par des juges qui prennent en compte plusieurs critères, tels que la distance parcourue, la technique du saut en l'air, l'atterrissage, l'équilibre et la posture. Chaque saut est noté sur 20 points, et la note finale est la somme des points attribués par les juges.
  4. Calcul de la distance : La distance du saut est mesurée à partir du point de décollage jusqu'au point d'atterrissage, et elle est corrigée en fonction des conditions de vent pour assurer une évaluation équitable.
  5. Les points de style : En plus de la distance, les sauteurs peuvent également gagner des points de style, qui reflètent l'élégance, la stabilité et la fluidité du saut. Ces points sont ajoutés à la note finale du saut.
  6. Taille du saut : Pour des raisons de sécurité, les sauteurs doivent respecter certaines limites de taille du saut. Ces limites sont déterminées en fonction de la distance parcourue et sont appliquées pour assurer une compétition juste et sûre.
  7. Combinaison de sauts : Dans les compétitions majeures, les sauteurs effectuent généralement deux sauts. La meilleure note des deux sauts est retenue pour établir le classement final.
  8. Classements et médailles : Les sauteurs sont classés en fonction de leurs performances, et les trois meilleurs obtiennent respectivement les médailles d'or, d'argent et de bronze.

Avant de vous lancer sur le tremplin olympique de Courchevel Le Praz, assurez-vous de bien comprendre ces règles fondamentales du saut à ski. N'oubliez pas que la sécurité est primordiale, alors suivez toujours les conseils des entraîneurs et respectez les consignes de l'organisation. Bonne chance dans vos sauts et profitez pleinement de cette expérience unique !

FAQ

Les sauteurs peuvent-ils utiliser le tremplin avant le concours?

Ils ont en moyenne deux sauts d’entrainement afin de prendre contact et de s’adapter au profil du tremplin.

A quoi servent les ouvreurs ?

Ils s’élancent avant les compétiteurs pour tester les conditions, notamment la vitesse au bout du tremplin afin de régler au mieux la plate-forme de départ, mais aussi les conditions sérologiques, la qualité de la piste d’élan et de réception.

Pourquoi un saut de qualification ?

Il s’agit d’une pré-compétition dont le but est de réduire le nombre de concurrents à 50. La veille de la compétition ou parfois le jour même, l’ensemble des athlètes s’affronte sur un saut afin de gagner leur place. Les 10 meilleurs du classement mondial présents sont pré-qualifiés, mais ont néanmoins le droit d’y participer. Il ne restera donc plus que 40 places pour les autres dont le saut sera mesuré et jugé pour établir un classement.

Dans quel ordre s'élancent les sauteurs ?

Pour le premier saut, les sauteurs s’élancent dans l’ordre inverse de leur classement mondial, c'est-à-dire les meilleurs sautent en dernier. Pour le deuxième saut, seuls les trente premiers de la première manche ont le droit de participer. Ils s’élancent dans l’ordre inverse du résultat de la première manche. Le suspense est total, car il faut attendre le dernier sauteur pour connaître le vainqueur de la compétition.

Qu'est-ce que le point K ?

Chaque tremplin possède une zone cible d’atterrissage appelé le point K. Il est matérialisée par une ligne rouge. Pour les compétitions K-90 et K-120, les points K sont donc respectivement de 90 et de 120 mètres.
Les critères pris en compte sont :
– Le vol (5 points)
(contrôle de la position, assurance, symétrie…)
– L’atterrissage (5 points)
(préparation à l’atterrissage, pose du télémark…)
– Le dégagement (7 points)
(déséquilibre ou chute après l’atterrissage…)

Comment est mesurée la longueur d'un saut ?

Elle est donnée par une vidéo et doublé par des mesureurs installés le long de la réception. Elle est prise au niveau de l’impact des pieds ou entre les pieds du sauteur si celui-ci atterri en position télémark. Elle doit être précise à 0,5 mètres. Afin d’aider à mesurer, la réception du tremplin est matérialisée par des lignes transversales. Elles sont généralement espacées de 5 mètres. A Courchevel, sur le tremplin de 90 mètres, la ligne bleue (point P) est à 70 mètres du bout du tremplin, la ligne rouge (point K) est à 90 mètres (K-90), la ligne blanche et rouge (le HS) est à 96 mètres et les autres lignes sont espacées de 5 mètres. Sur le tremplin de 120 mètres, la bleu est à 90 mètres, la rouge est à 120 mètres (k-120), la blanche et rouge est à 132 mètres et les autres lignes sont espacées de 5 mètres.
Le skieur marque 60 points lorsqu’il retombe à la hauteur du point K, chaque mètre au-delà ou en deçà du point K est compensé par l’ajout ou le retrait d’un certain nombre de points, variable selon les tremplins. Soit 3,6 points pour un K-35m, 2 points pour un K-90m, et 1,8 point pour un K-120m.

Comment est désigné le vainqueur ?

Pour être vainqueur d’un concours, le sauteur doit réaliser le plus grand nombre de points sur un total de deux sauts. Le total correspond à l’addition des points pour la longueur et pour le style.La longueur correspond à la distance au sol effectué par le sauteur entre le bout du tremplin et l’impact de l’atterrissage.Le style du saut a une grande importance puisque près de la moitié des points d’un saut en dépendent. Le style correspond à l’esthétique du vol et de l’atterrissage. Cinq juges sont placés le long de la piste et dans la
tribune à côté des tremplins. Ils donnent une note comprise entre 0 et 20. La meilleure et la moins bonne note sur les cinq données au saut sont ôtées afin d’éviter les éventuels avantages ou désavantage avant l’addition des trois restantes. La note maximum pour le style est de 60 points.

Comment est calculée la note d'un saut?

Prenons un exemple concret : les résultats obtenus par Janne Ahonen à Engelberg
le 21 décembre 2002 sur le tremplin K120 soit 1 mètre = 1,8 pts
Il saute 8 m au-delà du point K et reçoit donc 60 + (8 x 1.8) = 74.4 points pour la distance.
Les juges lui mettent tous 19, il reçoit donc 19 x 3 = 57 points pour le style soit 131.4 points au total.
Il saute 5 m au-delà du point K et reçoit donc 60 + (5 x 1.8) = 69 points de distance.
Les juges lui mettent tous 18,5, il reçoit donc 3 x 18.5 = 55.5 points de style soit 124.5 points au total.
Le total point est l’addition des points des 2 manches :
131,4 + 124,5 = 255,9 points
Il faudra ajouter sur chaque manche les éventuelles compensations dûes aux conditions aérologiques et à la hauteur de la plate-forme de départ.
Le vent est mesuré (en m/s) et la valeur du saut est compensée en fonction de sa direction et de sa vitesse, si le vent vient de face, c’est-à-dire qu’il remonte la pente, le sauteur sera aidé, on lui retranchera donc des points au total point du saut. Au contraire, si le vent est de dos, on ajoutera des points.
Cet indice de compensation varie en fonction de la taille du tremplin. Ici à Courchevel, l’indice est de
10 points/ms (mètre seconde).

Pourquoi la plate-forme de départ peut-elle être modifiée ?

Lors d’un concours, la vitesse des sauteurs au bout du tremplin est sensiblement similaire puisque le jury de compétition fixe la plate-forme de départ pour l’ensemble des sauteurs. Elle est déterminée en fonction du niveau des meilleurs sauteurs afin qu’ils n’aillent pas « s’écraser » sur le plat. Comme pour les conditions sérologiques, si la plate-forme de départ a été mal réglée en début de concours, le jury de compétition se donne le droit de la réajuster. Dans le cas ou la plate-forme de départ est remontée en cours de compétition, la valeur du saut est alors compensée car la vitesse au bout du tremplin augmente et le saut en devient plus facile. Des points sont donc retranchés à la valeur du saut. Inversement, si pour des raisons de sécurité on décide d’abaisser la plate-forme, des points sont ajoutés à la valeur du saut.

Quelle est la mission du jury en compétition ?

Le jury de compétition est composé du directeur d’épreuve nommé par l’organisateur, du directeur technique, et du directeur technique adjoint nommé par la Fédération Internationale de Ski. Outre toutes leurs taches officielles, le rôle du jury de compétition est de régler au mieux la hauteur de la plate-forme de départ. Son rôle est très important car il consiste à trouver le bon compromis entre le spectacle et la sécurité des sauteurs. Si la vitesse n’est pas assez importante, les sauteurs n’iront pas assez loin et le spectacle en pâtira.
A contrario, si la vitesse est trop élevée, les sauteurs iront trop loin et risqueront de se blesser lors de l’atterrissage. Afin de régler au mieux le départ, il faut observer attentivement les conditions aérologiques et bien connaitre le niveau des meilleurs sauteurs présents. Le jury prend connaissance du niveau de chaque compétiteur en dialoguant avec les entraîneurs.

Quelles sont les 4 longueurs de tremplin qui existent dans le saut à ski ?

Dans le saut à ski, il existe quatre longueurs de tremplin, également appelées "points K", qui sont utilisées dans les compétitions officielles. Voici les quatre longueurs de tremplin :
Tremplin normal (K90) : Le tremplin normal a un point K de 90 mètres. Cela signifie que la distance parcourue par les sauteurs dans des conditions optimales devrait être d'environ 90 mètres. Le tremplin normal est souvent utilisé dans les compétitions juniors et dans certaines épreuves de la Coupe du Monde.
Grand tremplin (K120) : Le grand tremplin a un point K de 120 mètres. C'est le tremplin le plus couramment utilisé dans les compétitions internationales de saut à ski, y compris les Jeux Olympiques et les Championnats du Monde.
Tremplin de vol (K185) : Le tremplin de vol a un point K de 185 mètres. Ce type de tremplin est spécialement conçu pour les compétitions de vol à ski, dans lesquelles les sauteurs atteignent des distances bien supérieures à celles des tremplins normal et grand tremplin.
Tremplin de vol en chute libre (K240) : Le tremplin de vol en chute libre a un point K de 240 mètres. C'est le plus grand tremplin utilisé pour les compétitions de vol à ski. Les sauteurs atteignent des distances exceptionnellement élevées lors de ces événements de haute voltige.

Quelle vitesse en Saut à ski ?

La vitesse atteinte en saut à ski dépend de nombreux facteurs tels que la longueur du tremplin, les conditions météorologiques, la technique du sauteur et la position du vent. Généralement, les sauteurs atteignent des vitesses élevées pendant leur descente sur le tremplin avant de décoller dans les airs. Voici quelques informations clés concernant la vitesse en saut à ski :
Vitesse de l'élan : Avant de prendre leur envol depuis le tremplin, les sauteurs prennent de l'élan en glissant sur la piste d'élan. La vitesse atteinte dépend de la longueur du tremplin et de la capacité du sauteur à générer de l'élan. Sur les tremplins les plus longs, les sauteurs peuvent atteindre des vitesses allant jusqu'à environ 90 km/h (environ 56 mph) lorsqu'ils décollent du tremplin. Le record étant de 96.1 km/h.
Vitesse en l'air : Une fois en l'air, la vitesse des sauteurs diminue en raison des forces de frottement et de la résistance de l'air. Néanmoins, la vitesse en l'air peut toujours atteindre des niveaux impressionnants, en particulier pour les sauts les plus longs et les tremplins de vol.
Vitesse d'atterrissage : Lorsque les sauteurs atterrissent sur le point de réception, leur vitesse diminue progressivement. La technique d'atterrissage est cruciale pour assurer une réception en toute sécurité et réduire le risque de blessures.
Facteurs de sécurité : La sécurité des sauteurs est une préoccupation majeure, et les organisateurs de compétitions de saut à ski prennent des mesures pour s'assurer que les vitesses atteintes sont gérables et que les sauteurs disposent de suffisamment d'espace pour atterrir en toute sécurité.

Quelle hauteur saut à ski ?

En saut à ski, la hauteur atteinte par les sauteurs dépend principalement de la longueur du tremplin et de la technique du sauteur lui-même. La hauteur est mesurée verticalement depuis le point de décollage (le sommet du tremplin) jusqu'au point le plus élevé de la trajectoire du sauteur dans les airs.
Voici quelques points clés concernant la hauteur en saut à ski :
Hauteur variable : La hauteur atteinte varie en fonction de la longueur du tremplin utilisé. Les tremplins plus longs permettent généralement aux sauteurs de s'élever plus haut dans les airs.
Tremplins normaux et grands tremplins : Sur les tremplins normaux (K90) utilisés dans certaines compétitions juniors et sur les grands tremplins (K120) utilisés dans la plupart des compétitions internationales, les sauteurs peuvent atteindre des hauteurs allant jusqu'à environ 3 à 4 mètres au-dessus du point de décollage.
Tremplins de vol : Les tremplins de vol, spécialement conçus pour les compétitions de vol à ski, permettent aux sauteurs d'atteindre des hauteurs beaucoup plus élevées. Sur les tremplins de vol (K185 et K240), les sauteurs peuvent atteindre des hauteurs de 6 mètres ou plus au-dessus du point de décollage, en fonction de la longueur du saut.
Facteurs de performance : La hauteur est l'un des facteurs de performance pris en compte par les juges lors de l'évaluation des sauts. Les sauteurs qui parviennent à s'élever haut dans les airs démontrent souvent une bonne technique de saut et une stabilité en vol, ce qui peut se traduire par des notes élevées.
Facteurs de sécurité : La hauteur atteinte par les sauteurs est également surveillée pour des raisons de sécurité. Les organisateurs veillent à ce que les sauteurs aient suffisamment d'espace pour atterrir en toute sécurité et évitent de dépasser des hauteurs dangereuses pour minimiser les risques de blessures.

Où faire du saut a ski en France ?

En France, il existe plusieurs stations de ski offrant des infrastructures pour pratiquer le saut à ski. Voici quelques-unes des destinations où vous pouvez faire du saut à ski en France :
Courchevel : Située dans les Alpes françaises, Courchevel est une station réputée pour son tremplin olympique et ses installations de saut à ski. Le site de Courchevel Le Praz accueille régulièrement des compétitions internationales de saut à ski.
Chamonix : Cette station emblématique des Alpes françaises propose également des installations pour le saut à ski. Le tremplin du Mont-Blanc est un endroit prisé pour les entraînements et les compétitions.
Le Grand-Bornand : Dans les Alpes, Le Grand-Bornand est une station dynamique qui propose également des installations pour le saut à ski.
Autrans : Située dans le Vercors, la station d'Autrans accueille le tremplin de la Tronche, où les passionnés de saut à ski peuvent s'entraîner.
La Clusaz : Cette station des Alpes dispose d'installations pour le saut à ski et offre aux sauteurs l'occasion de s'exercer et de perfectionner leur technique.
Prémanon : Dans le Jura, la station de Prémanon propose également des installations pour le saut à ski. Elle est notamment connue pour son tremplin du stade des Tuffes